dimanche 27 juillet 2014

De l’Islamland au Terrorisme made in Djihad en Afrique


Engagée dans une lutte qui n’est pas la sienne, dans une guerre qu’elle n’a jamais déclarée, l’Union africaine, en fait celle qui existe dans sa forme actuelle, a enrôlé plus de 22000 soldats africains pour accompagner les impérialismes occidentaux, l’ONU en particulier, dans leur « sale » guerre en Somalie.  Qui paie le prix ? bien évidemment l’Afrique.

La « Guerre au terrorisme » alibi-prétexte occidental  

Les soldats africains du Kenya, du Burundi, de l’Ethiopie, du Cameroun, de la Sierra Leone, de Djibouti, de l’Ouganda, du Swaziland, du Sénégal, du Nigeria et du Ghana mènent une difficile bataille en Somalie contre les islamistes du Shebaah qui ont, depuis quelques années, fait allégeance à Al-Qaeda.

Il n’est plus un secret pour personne et ça vaut toujours le coup de le dire, que l’organisation terroriste - que je nomme « The International Al-Qaeda Network - a souvent collaboré avec la CIA, bras séculier de l’impérialisme américain, au service des impérialismes occidentaux dans le monde, pour organiser des prétextes pour de fausses « interventions humanitaires », notamment la fameuse « guerre contre le terrorisme », alibi des guerres de prédation et d’envahissement des Etats souverains.

L’Islamland c’est quoi ?

Au nom du djihad, de la guerre sainte, des hordes de barbares, des monstres écervelés, des aventuriers de l’apocalypse, des tueurs à sang froid, des égorgeurs et éventreurs des humains, la pire espèce humaine qui puisse exister sur terre à notre ère, se lancent à la conquête de nouveaux territoires en Afrique pour créer un nouveau monde, l’« Islamland ».

Cet islamland n’est pas, s’il faut s’en tenir à la doctrine de l’islam, la terre promise, la terre sainte pour un islam saint, c’est plutôt la création d’une excroissance de la géhenne où les défenseurs de ce concept devraient créer l’abîme pour les humains épris de paix, de tranquillité, de lumière et de créativité. Ces êtres cruels ont des parrains, qui comme le Qatar et l’Arabie Saoudite, ne lésinent sur aucun moyen pour financer, à hauteur de millions de dollars, cette mission expéditive et punitive contre les « koufar », les mécréants ou les « afarka », les impies et incorrigibles (nègres).  

Pour concevoir cet islamland, les renseignements impérialistes, après leurs échecs en Asie notamment en Afghanistan, en Iraq et au Pakistan, ont trouvé meilleur de se rabattre dans le « no man’s land » africain qui s’étend de la Mauritanie au nord du Sahara au Liberia plus au sud traversant tout le corridor saharien jusqu’à l’est de l’Afrique, partant de la Somalie au nord à l’Ethiopie au sud. Ici, se devrait se constituer l’Islamland pour les djihadistes affiliés à Al-Qaeda. Aqmi, Mujao, Ansar Dhine, Boko Haram et d’autres petits groupes encore moins réputés comme la Seleka, Antibalaka ont la lourde tâche de mener à bien cette mission. Ils ne sont pas seulement constitués d’Africains, on retrouve parmi eux des yéménites, des afghans, des iraquiens, des pakistanais, des saoudiens, etc.

A qui profite vraiment le djihadisme ?
D’après l’information recueillie de nos sources au sein de la Mission de la Force Africaine en Somalie, la menace exercée par les mouvements djihadistes est bien plus réelle qu’on ne le croyait et ce d’autant plus qu’ils ambitionnent de créer leur territoire en Afrique pour transporter le terrorisme d’al-Qaeda de l’Asie vers l’Afrique.

A qui profiterait cet enlisement des pays africains au dessous ou au dessus du Sahara ?

On pourrait déjà se forger une idée en Libye, avec le pétrole et le gaz aujourd’hui illicitement et frauduleusement surexploités par les prédateurs de tous bords. Nommons-les, la Grande Bretagne, la France, le Qatar et les USA.

Il y a quelques temps, cette force africaine de l’AMISOM avait interpellé deux ressortissants tanzaniens et zanzibarites à Mogadiscio. Interrogés par les B2 AMISOM et le B2 NISA (National Intelligence of Somali Army), il en était ressorti que : ces deux terroristes avaient pour destination initiale le Nigeria mais ayant perdu leurs documents officiels de voyage, ils étaient clandestinement entrés en RCA pendant le conflit qui opposait et continue d’opposer la Seleka aux Antibalaka. Ils ont ensuite migré au Soudan du Sud, puis au Kenya avant de se retrouver en Somalie. » Ces personnes interpellées, n’ont pas manqué de souligner qu’ils étaient nombreux en Afrique et dans la région sahélo-saharienne, avec pour mission, créer un « islamland » en Afrique qui part de la Mauritanie en Somalie, un projet préparé depuis de longue date.

La réalité du terrain

Il convient de rappeler que derrière la scission du Soudan en Soudan du nord et Soudan du sud, rien n’est anodin. Elle permet d’accompagner tout simplement le projet d’extension de l’Islamland avec bien évidemment le soutien étranger qui fournit recrutement, armements, entraînements, formation et, endoctrinement des groupes djihadistes.

Le couloir du Tchad et du Cameroun étaient des lignes vertes pouvant accélérer le processus mais avec la guerre ouvertement déclarée par le président camerounais Paul Biya, elle a marqué un frein au plan d’extension du territoire djihadiste mais pas un arrêt du projet.

Qu’on ne soit pas surpris, la France avec ses nouveaux déploiements militaires qu’elle ambitionne dans le Sahel et le Sahara, devrait redonner espoir à ce mouvement qui semble pour l’instant avoir reçu un coup de frein qu’il n’espérait pas au niveau de la sous-région d’Afrique centrale.

Les milliers de combattants Seleka sont des forces en attente dans le nord de la RCA, la rancune contre les chrétiens du sud ne s’est pas estompée et ce n’est que partie remise. Il faut le savoir, Seleka et Antibalaka combattent tous pour le même maître : la France. Les elements de la Seleka seront bientôt prêts pour l’assaut au Kenya par l’ouest et au Cameroun par son septentrion à l’est. Ils sont tout aussi aidés en ravitaillement en armes depuis le Soudan du Sud, ravitaillés par la CIA et couvert par l’Afrikom d’une part et d’autre part, l’armée française stationnée en RCA équipe et réarme les deux combattants rivaux à leur insu.

Les camps d’entraînements sont toujours actifs dans les différentes zones favorables au terrorisme comme celle du rebelle Kony, le boucher, en Ouganda, le chef de l’ « armée nationale du seigneur » retranché dans la forêt.  

Ces monstres qui nous menacent.

Les armées du djihad sont constituées aussi bien d’hommes que de femmes bien formés en maniements des armes à feu et armes blanches. Ces femmes constituent non seulement l’appât pour nos forces armées loyalistes (imprudentes) ; elles sont aussi cruelles que les hommes. 

Les femmes en image sont une illustration de la femme guerrière du sud soudan, entrainée et formée pour tuer. Il revient à la vigilance des autorités tchadienne, centrafricaine, camerounaise, nigériane et nigérienne de toujours rester en état d’alerte maximum. Ces femmes comme les hommes de l’armée du djihad, qu’ils soient musulmans ou chrétiens portent en eux les germes de la cruauté d’un même parent : l’impérialisme. 


Ils sont utilisés pour des fins qu’ils ne savent pas, ne comprennent pas et ne réalisent pas. Ils sont l’ignorance de leur propre nature car ils sont restés à l’état d’oppression et d’opacité à la vie, que leur seule résurgence est de porter les armes contre leurs bourreaux. Ces bourreaux, c’est nous… nos dirigeants… notre société en perte de morale africaine… Nos dirigeants ont depuis les lendemains des guerres occidentales appelées « guerres mondiales » trahi nos peuples en gardant nos sociétés dans l’obscurantisme croyant protéger leur pouvoir. Ils ont créé des monstres et ces monstres se retournent aujourd’hui contre nous, aider par les mêmes fauves d’hier.

En déclarant ouvertement la guerre au terrorisme, le Président du Cameroun aurait bien pesé ses mots, cependant aura-t-il les capacités de tenir aussi longtemps quand on s’est que ces inhumains savent prendre leur temps et savent réagir au moment où l’on pense qu’ils sont damnés. En tout cas, les menaces qui pèsent réellement sur nos pays sont bien plus réels, ce d’autant plus que ceux qui communiquent avec ces hordes de barbares, sont le jour ceux qui contrôlent nos pas.

Photos : miliciens du Boko Haram, femmes guerrières du Sud Soudan
Carte du djihadisme en Afrique saharienne et sub-saharienne.

Gilbert NKAMTO (*)
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Éditorialiste, panafricaniste convaincu et leader d’organisation.
Correspondant du CEREDD à Tripoli, puis Yaoundé.
Secrétaire général du Conseil Panafricain du MDPR /
Mouvement démocratique panafricain pour la renaissance
Administrateur d’EODE Zone Afrique
 

dimanche 20 juillet 2014

AFRIQUE : Alerte à la Vigilance, la Horde des Barbares à Nos Portes.



Gilbert NKAMTO pour le CEREDD /
Centre Européen de Recherches et d’Etudes sur la Démocratie Directe /
2014-07-20 

Nul n’est désormais plus épargné, ce n’est non plus seulement la guerre des militaires africains contre les mouvements sectaires, djihadjistes et terroristes. Ce qui était encore hier observé chez les autres, en Asie notamment avec un regard médusé des Africains, est bel et bien désormais chez nous en Afrique. Il n’est pas visible, on ne le connait pas et on ne sait jamais par où il arrive, s’en va ou revient. Ils ont appelés cela, la guerre asymétrique. La guerre invisible, disparate, touffue, saignante et sanglante. Elle entraîne avec elle, les victimes qu’ils soient enfants, vieillards, femmes, filles, garçons sans distinguo. Elle ne se déclare jamais mais elle agit et quand elle agit, elle fait de nombreuses victimes. Ces victimes, sont très souvent méconnaissables car décomposées et étalées en morceaux de chair de viande. Elle crée l’horreur, cette horreur s’accompagne de la douleur des familles et tous, on l’attribue à quelque chose : le terrorisme.

Le terrorisme, il est transporté chez nous depuis février 2011. Depuis l’invasion en Libye par des hordes de barbares, des gens crapuleux encadrés par Nicolas Sarkozy, David Cameron et Barack H. Obama qui, amenés par leur très célèbre philosophe français, osons-le dire sioniste Bernard Henry-Levy, l’Afrique est devenue la nouvelle terre promise des mouvements terroristes. On le savait depuis 2001 que c’était Al-Qaeda qui, depuis l’Afghanistan faisait peur à la toute puissance américaine en la combattant pour son ingérence dans les affaires intérieures de l’Afghanistan, de l’Iraq et du Pakistan. Leur combat n’est plus seulement dans ces pays, il est désormais transposé chez nous. Or chez nous, ce n’est pas les États-Unis d’Amérique, ni la France et l’Angleterre où il devait être mené. On se demande donc pourquoi cette transposition de la lutte d’Al-Qaeda plutôt en Afrique. On se demande aussi si effectivement ce terrorisme était vraiment contre les USA et leurs alliés ou simplement il était diligenté par ces pays nommés contre les lieux où ils aspirent mener leur prédation.
   
Découvrez avec moi des photos d’explosifs adaptés à la minuterie du téléphone portable, actionnable à distance, saisis en grande quantité chez trois djihadjistes yéménites et somaliens. Selon les informations recoupées chez eux par les forces africaines présentes à Mogadiscio - d’après les informations recueillies par nos sources - des milliers d’exemplaires ont été confectionnés, assemblés ou séparés et expédiés au Mali, au Nigeria, au Soudan, en Somalie, au Yémen, en Palestine, au Kenya et à de nouvelles destinations aux fins des basses besognes. Ils sont depuis un certain temps utilisés au Kenya à qui les terroristes reprochent, sa participation dans la lutte contre les Shebaabs somaliens. 





On se demande bien comment de tels engins tueurs peuvent aller d’un pays à l’autre sans qu’ils ne soient découverts par les satellites et les drones américains et alliés et stoppés depuis leur point de départ et de fabrication… arrivent-ils par contrebande ? Avec l’aide des renseignements extérieurs ? Nos renseignements ? Une ou des complicités internes ? Et pour quel but à atteindre… ?


En s’interrogeant sur le fait du pourquoi on en est arrivés là, le temps nous donne raison justement, que la persistance actuelle des pays comme la France de Hollande et les USA de déplacer leur armées dans nos territoires, dans le désert du sahel et du Sahara pour « combattre le terrorisme » n’est à nos dépens qu’une poudre à l’œil pour encercler nos ressources minières et naturelles qui se trouvent dans ces zones riches en matière première tant convoitées. Ces pays, en nous envoyant la horde des barbares sur notre continent, savent qu’ils nous forcent la main pour accepter à nouveau sur nos territoires, leurs armées coloniales à un moment où avec le désormais feu Kadhafi, l’Afrique voulait s’en débarrasser. Du coup, la France devient généreuse au Mali, au Niger, en Côte d’Ivoire, au Tchad, en Centrafrique mais en Libye où elle a semé l’apocalypse, elle ne peut pas s’y poser la valise car elle sait très bien que là, Abou Sofyan Bin Qumu et Abdelhakim Belhaj vont trancher, tête après tête, les soldats français. Donc elle continue à foudre son bordel là où la paix existe et où elle a perdu le droit de vol et d’étranglement des peuples pour s’accaparer de leurs richesses.


A nos valeureux soldats africains, qu’ils soient au Mali, au Nigeria ou au Cameroun, votre combat est le nôtre. Il se passe que la bataille ne se trouve plus seulement sur les champs militaires… il se trouve cependant aussi que depuis l’avènement du millénaire et de la technologie des masses, depuis 2011, le combat s’est déplacé sur différents terrains… sur terre, en l’air, en mer où vous maîtrisez le mieux. Sur le champ des TIC, nous nous sommes constitués en combattants pour être à vos côtés, des « militaires civiles » qui combattent pour la prise de conscience, mais cette fois-ci, de la conscience africaine, pour éviter que nombreux de nos frères et sœurs ne se jettent dans cette soi-disant guerre qui ne sera jamais la-leur mais celle des néo-colons.        

Cette bataille est et doit être coûteuse. Mais l’objectif n’est pas de céder à la tentation mais de bouter hors d’état de nuire ces armées étrangères qui arrivent sous de faux prétextes de vous former alors qu’au contraire elles viennent pour vous déformer. Elles sont avec leurs djihadjistes, les gens que nous devons combattre avec acharnement. Ansar Dine, Mujao, Boko Haram, Al Shabaab et cie, ne sont que les bras séculiers de ces armées coloniales qui viennent spolier nos richesses et nous les vaincrons !

Peuples africains, soyons vigilants autour de nous… un explosif peut être tout près, alertons l’armée.

Photo : explosifs des terroristes djihadjistes en Afrique …
(*) www.gilbertrocheteau.blogspot.com

Correspondant du CEREDD à Tripoli, puis Yaoundé.
Secrétaire général du Conseil Panafricain du MDPR /
Mouvement démocratique panafricain pour la renaissance
Administrateur d’EODE Zone Afrique